En savoir plus

La mise en place du service

  1. Prenez contact avec l’ADMR la plus proche de chez vous ou contactez directement la Fédération 04 66 65 37 03 qui vous dirigera vers le service compétent.
  2. Nous réalisons, chez vous ou dans nos locaux, une première évaluation de vos besoins.
  3. Nous vous proposons le ou les services adaptés avec une estimation (devis) en fonction du type d’aide auquel vous pouvez éventuellement prétendre (lien vers les aides possibles)
  4. Nous vous accompagnons dans l’élaboration de votre dossier qui doit être accompagné des pièces administratives obligatoires.
  5. Une fois le dossier complet et que vous acceptez les conditions générales d’interventions, un contrat de prestation est signé afin d’établir ensemble les modalités d’intervention à votre domicile, de facturation, les jours et horaires d’intervention…
  6. Vous serez prévenu du jour et de l’heure de votre première intervention. Le nom de ou des l’intervenant(s) à domicile vous sera également communiqué.

Les aides possibles

En fonction de votre situation vous pouvez éventuellement prétendre à une aide financière. L’ADMR vous conseille, vous oriente et vous aide dans la constitution de votre dossier de demande d’aide.

APA : Aide Personnalisée à l’Autonomie (Conseil Départemental) pour les plus de 60 ans qui présentent un certain niveau de perte d’autonomie (selon une grille GIR).

PCH : Prestation de Compensation du Handicap (Conseil Départemental) est une allocation versée aux personnes en situation de handicap.

CARSAT, Caisses de retraite et Mutuelles : possibilité de prise en charge pour les personnes de plus de 60 ans qui ne peuvent prétendre à l’APA.

CAF : pour la garde d’enfants et l’aide aux familles

CCAS : Certains CCAS participent à l’abonnement à la téléassistance

Sortie d’hôpital – ADOMI : de nombreuses mutuelles santé financent des heures d’aide à domicile (une dizaine d’heure en moyenne) dans le cadre d’une aide ponctuelle à la sortie de l’hôpital.

Les avantages fiscaux (50%)

Crédit d’impôt

« La loi de finances pour 2017 a généralisé à l’ensemble des contribuables le crédit d’impôt accordé pour l’emploi d’un salarié à domicile prévu à l’article 199 sexdecies du code général des impôts.

À partir de la déclaration des revenus 2018 (dépenses engagées en 2017), le crédit d’impôt est donc généralisé à tous les contribuables actifs et inactifs. Cette mesure concerne les dépenses d’emploi à domicile réalisées en 2017 et est égale à 50 % des dépenses supportées (salaires et charges sociales) au titre de l’emploi, à sa résidence ou à la résidence d’un ascendant, d’un salarié en cas de recours à une association, une entreprise ou à un organisme.

Ainsi, ce crédit d’impôt garantit à tous les contribuables, même non imposables, le remboursement par le Trésor public du montant de leur avantage fiscal. »

Base de calcul

L’avantage fiscal est calculé sur les dépenses que vous supportez effectivement. Ainsi, vous devez déduire de vos dépenses les aides que vous recevez pour vous aider à prendre en charge les frais d’emploi d’un salarié à domicile (par exemple, l’Apa, les aides perçues pour la garde des enfants, l’aide financière accordée par votre employeur).

Taux

50 % des dépenses supportées dans l’année, dans la limite de plafonds.

Plafonds annuels de dépenses

Les plafonds annuels de dépenses sont les suivants :

  • 12 000 € dans le cas général. Ce plafond est majoré de 1 500 €, sans que le plafond total puisse dépasser 15 000 € :
    • par enfant à charge (750 € en cas de garde alternée),
    • par membre de votre foyer âgé de plus de 65 ans,
    • par ascendant de plus de 65 ans si vous bénéficiez de la réduction d’impôt pour l’emploi d’un salarié au domicile d’un ascendant.
  • 15 000 € pour la 1ère année où vous employez directement un salarié à domicile. Ce plafond est majoré de 1 500 € par enfant ou personne à charge sans que le plafond total de dépenses puisse dépasser 18 000 €.
  • 20 000 € si l’un des membres de votre foyer est titulaire de la carte d’invalidité ou perçoit, soit une pension d’invalidité de 3ème catégorie, soit le complément d’allocation d’éducation spéciale (sans aucune majoration possible).